Les tendances statistiques observées en ce début d’année nous rappellent un vieil adage : « plus ça change, plus c’est pareil ». Or, même si les stocks de véhicules neufs et usagés ont augmenté en janvier, cette hausse n’est peut-être pas exclusivement attribuable à l’accélération de la production. Il est probable que les prix historiquement élevés commencent à refroidir les ardeurs de consommateurs. Même avec les légères augmentations de janvier, les stocks sont encore largement inférieurs à ceux de l’an dernier : les véhicules neufs accusent un retard de près de 50 % et les véhicules usagés, de 18,4 %.
Les prix courants moyens des véhicules neufs et usagés ont encore progressé en janvier et, comme nous l’avons mentionné, les prix commencent probablement à influer sur les stocks. Le prix courant moyen des véhicules neufs a augmenté de 1,9 %, pour dépasser 60 000 dollars canadiens, soit une hausse de 31,8 % sur un an, tandis que le prix des véhicules usagés a gagné 4,4 % pour atteindre près de 35 000 dollars canadiens, en hausse de 46 % sur un an.
Enfin, nous pouvons en déduire que l’augmentation des stocks n’est pas exclusivement due à la hausse de la production puisque le nombre de jours sur le marché a augmenté dans des proportions similaires. Le nombre moyen de jours sur le marché a en effet augmenté de 4,1 % du côté des véhicules neufs, pour atteindre environ 68 jours, et de 2,1 % du côté des véhicules usagés, pour atteindre près de 76 jours.
L’équilibrage entre l’offre et la demande se poursuivra tout au long de l’année 2022, car même dans les prévisions les plus optimistes, la production de véhicules neufs demeurera insuffisante au premier semestre. Néanmoins, les prix semblent s’approcher d’un point de stabilisation de la demande.
Pour en apprendre davantage, téléchargez l’édition de janvier du rapport sur la disponibilité des véhicules.